Discours d'Intronisation de René 1er - 20/02/1999
Mesdames et messieurs De Martelange et d’ailleurs,
Je vous souhaite un carnaval Bien haut en couleurs.
Je vais tout d’abord me présenter
J’ignore pourquoi mais on m’appelle Petit René.
Petit René peut-être mais je veux être grand Prince
Ce n’est pas une mince affaire car je ne suis pas mince.
Ces quelques mots aussi pour mes prédécesseurs Qui ont régné pendant des heures et des heures
Sans qu’il n’y ait une révolution
Ce qui à Martelange constitue l’exception.
Tout commença par Philippe 1er :
C’est un peu mon parrain qu’il en soit remercié.
Il y eut ensuite un Grumelangeois
Il s’appelle Jean-Claude et est tout près de moi.
Puis il y eut enfin Joël 1er, comme il me prend de haut, Pourtant à deux centimètres près nous étions jumeaux.
Nous avons tous une chose en commun Vous l’avez deviné c’est l’amour du bon vin.
Philippe et Jean-Claude le conseillent et le vendent Joël le boit et il en redemande.
Moi, je le fais goûter et je leur en commande.
Me voilà enfin maître de la Cité
Et je suis heureux de vous avoir prouvé
Qu’un pylône ou un bourgmestre c’est déracinable La preuve je vais m’asseoir à sa table,
Mais pour un jour pas plus, car si je suis dément
Ca dure moins longtemps que lui et j’en suis bien content.
J’assure les membres du comité des fêtes
De toute ma sympathie sauf pour le grand Peter :
Je sais qu’il me prépare quelques particularités Mais qu’il se méfie de l’arroseur arrosé
Sinon je mobilise toute la gendarmerie
Pour le garder au frais du dimanche au lundi.
Bien sûr mon char de Prince Sera dédié à la Bofferding.
Je suis un abominable homme des tavernes
Et je le montrerai au bon peuple que je gouverne.
Maintenant je vous invite à écouter
Ce qui demain va devenir un hymne à la gaîté .
Merci à Thierry et à Françoise pour leurs bonnes paroles ! Et chantons tous en choeur ou bien à tour de rôle !
Discours du Bourgmestre Daniel Waty - 20/02/1999
Messieurs les Princes,
Mesdames les Princesses,
Oye, oye, bonnes gens du Val de Sûre et de la région.
Soyez les bienvenus dans la maison communale qui s’est parée de sa tenue carnavalesque pour ce rendez-vous décapant tant attendu et frénétiquement préparé dans certaines chaumières. Par vos magnifiques costumes et la chaude ambiance qui règne déjà dans cette salle, le week-end annuel du délassement s’engage joyeusement. Une vague déferlante de rires et de bonne humeur envahit notre localité d’habitude si paisible. Plus on est de fous, plus on rit. Allez-y, dévergondez-vous, tout est permis !
Prince René,
Chers amis,
Martelange se retrouvera bientôt au palmarès des meilleures chansons du carnaval.
Rappelez-vous en 1997, « Carnavalons à Martelange » a accompagné le Prince Jean-Claude qui a rameuté la foule du Fockkeknapp, les gens des bois, de la Hardt, les gens des routes et frontières.
Un an plus tôt, la foule plus nombreuse que les camions des stations a applaudi le premier Prince des années 90, le Prince Philippe et sa jeune et belle Princesse Christine. Trompette aux lèvres, il nous a fait danser jusqu’à perdre la tête.
L’année passée, tous en chœur on a chanté « Et Viva Joël 1er, olé, olé, olé, … on est en fête, c’est le carnaval ». Ensemble, on a trinqué et rigolé. L’ambiance du carnaval c’est super chouette, c’est magnifique.
La papamobile LADA, comprenez :
Loustic un rien
Alcolo
Diablement
Amusant
a promené dans notre pays qui chasse l’hiver en faisant la fête, également en octobre, tiens, tiens la fine fleur des guindailleurs, Chantal et un certain Joël, traduisez :
Joyeux
Organisateur,
Enivrant
Lascar.
1999 voit apparaître un Prince étranger sorti tout droit d’un Duché qui a l’habitude de lever son verre à la santé des gens de Martelange.
René 1er, grand de cœur est à la hauteur de la divine situation.
Il nous invite à sortir flonflons, pompons et tutti quanti. Que coule à flot pintes, chopes et chopinettes au son des musiques entraînantes.
J’ai donné ordre aux forces de l’Ordre de piloter délicatement les égarés du Bofferdingland et de secourir instantanément ceux et celles qui seraient subitement gagnés par le delirium tremens. La mobilisation générale réunit d’ailleurs les secouristes de la Croix-Rouge assistés des Pompiers de Wolwelange. Leur bataillon de volontaires se fera un plaisir de relever les gais lurons, les dévergondés, les rassasiés de liquides capiteux. Pour une fois, nul ne tiendra rigueur aux traditionnels fêtards.
Merci au Comité des fêtes et à son faiseur de princes, Peter, qui sait merveilleusement adapter l’art du combat pour conduire à bien l’organisation du carnaval. Sa troupe colorée va prendre d’assaut la commune frontalière et la mettre sous tutelle étrangère l’espace d’un week-end.
Merci
- à la Gendarmerie pour sa participation efficace aux festivités,
- aux ouvriers communaux qui depuis plusieurs jours déjà œuvrent à mettre en place les éléments et tout un dispositif de sécurité,
- à la Croix-Rouge et aux pompiers de Wolwelange pour leur constante présence à côté des citoyens,
- aux compositeurs de l’hymne princier et aux musiciens qui traduisent par les mots et les paroles le message de René 1er,
- à l’artiste peintre pour ses rocheux pendentifs,
- aux musiciens de Perlé venus égayer l’intronisation du prince.
- à tous les bénévoles
Oyé, oyé chers citoyens, je me décharge quelques heures de ma tâche de maire et suis heureux de confier les clefs de la Commune à René 1er. Qu’il sache nous amuser, nous distraire. Vive le Prince René 1er ! Que la fête commence !
A présent, carnavalons à Martelange.
Avec Neckel et Greitchen trinquons au son du tambour et levons notre verre à la santé des gens des collines.
Discours de fin de règne de René 1er - 11/03/2000
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Merci de la confiance que vous m’avez témoignée Pendant mon règne éphémère
Surtout l’année dernière Et aussi cette année.
De mon carnaval,
Je retiendrai la joie de vivre et notre complicité.
Merci à tous, Joël, Michel, Pierre, Thierry, Françoise, Merci à mon épouse, à Laurent et Valérie ma princesse.
Et moi qui ai toujours aimé les pompiers, Ceux de Martelange sont mes préférés.
Je garde aussi en mémoire une fête improvisée Que ma suite et l’ami Peter avaient organisée.
Quand je dis «l’ami », c’est un bien grand mot ! Pourquoi n’envoie-t-on pas ce militaire au Kosovo ?
On a aussi besoin d’un organisateur Pour y jouer enfin la terreur.
Parlons maintenant de Serge 1er mon successeur Au moins lui il sera à la hauteur !
On ne le voit jamais à pied, ni à cheval Car c’est vraiment lui le roi de la pédale.
Bon carnaval !
